mardi 6 mars 2012

Les Québécois veulent des bons d’étude et que le cours ECR soit optionnel ou aboli

Nous avons reçu ce communiqué de presse de la part de la CLÉ.

Un récent sondage Léger-Marketing pour la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) confirme que 55 % des Québécois se montrent très ouverts à la mise en place des chèques éducation, le gouvernement octroyant une somme fixe pour la scolarité de chaque enfant et laissant alors les parents choisir l’école publique ou privée qu’ils privilégient. La CLÉ salue cette possibilité de libre choix offerte à tous les parents, qu’ils soient nantis ou moins fortunés.



Plus de trois ans après l’imposition unilatérale du cours, seuls quatre Québécois sur dix sont pour le maintien du cours d'éthique et de culture religieuse (ECR) comme matière obligatoire. La majorité des Québécois s’opposent à son caractère obligatoire : un quart des Québécois pense que le cours ECR devrait être optionnel, alors que 29 % des Québécois pensent qu’il devrait plutôt être simplement remplacé par des cours de mathématiques ou de français. Cette volonté est sans doute en rapport avec les derniers résultats de l’étude du Conseil des ministres de l’Éducation du Canada (PPCE-2010) qui indiquaient que les élèves du Québec ont connu de forts reculs en lecture (passant de la 1re place à la 7e) et en sciences (de la 2e à l’avant-dernière place).

Selon le président de la CLÉ, M. Sylvain Lamontagne, « au regard de ces résultats, il est évident que le cours ECR ne fait pas consensus et qu’une majorité des Québécois souhaitent avoir plus liberté. Pourquoi un gouvernement qui se targue d’imposer ce cours unique par respect de la diversité, ne montre-t-il pas plus de respect envers les parents ? »



En effet, un peu plus de la moitié de la population québécoise (54 %) pense que les écoles devraient avoir une plus grande liberté dans le choix des programmes qu'elles enseignent et dans la façon de les enseigner. Pour Patrick Andries, secrétaire de la CLÉ, « au Québec, les parents sont en phase avec les résultats d’organismes internationaux comme l’OCDE qui identifient la liberté de pédagogie et de programmes scolaires comme un composant nécessaire à une éducation de qualité ». Il ne s’agit pas seulement de rendre plus autonomes les écoles ou de mieux encadrer les enseignants car, comme le déclare l’OCDE, « [d]ans les pays où les établissements d’enseignement jouissent d’une grande autonomie dans le choix des programmes et des modes d’évaluation, les élèves ont tendance à obtenir de meilleurs résultats. »[1] Pour la CLÉ, un supplément de liberté dans ces domaines permettra de mieux répondre aux besoins du Québec de demain tout en respectant mieux les droits des parents.



Ce sondage a été réalisé par Léger Marketing auprès de 1001 personnes de plus de 18 ans, dans toutes les régions du Québec, du 27 au 29 février 2012. L’échantillon pondéré choisi a une marge d’erreur de ± 3,1 % dans 19 cas sur 20.


[1] http://www.oecd.org/dataoecd/54/0/48989573.pdf , « Autonomie et responsabilisation  des établissements d’enseignement : quel impact sur la performance des élèves ? », OCDE, octobre 2011.




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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les résultats de ce sondage sont décevants: le précédant sondage de 2009 donnait 76% de répondants d'accord pour que les parents aient aient le choix entre l'enseignement religieux confessionnel et le cours d'éthique et de culture religieuse. Le présent sondage indique qu'ils ne sont plus que 25% à désirer que le cours ECR soit optionnel. En plus, on compte 29% qui ne veulent ni l'un ni l'autre. Enfin, on ne connaît malheureusement pas les préférences de ceux qui voudraient que le cours ECR soit optionnel.

Anonyme a dit…

C'est le résultat du manque de présence des parents et des auteurs opposés au cours ECR.

Chacun doit se demander s'il aurait pu faire plus: parler du cours, dénoncer des dérapages, écrire dans les journaux. Cela comprend certaines personnes qui ont critiqué les seuls qui faisaient quelque chose en disant qu'il fallait que la bataille soit politique (mais il ne faisait rien).

Pensez à ceux qui s'opposent politiquement au cours d'histoire PLQ et voyez leur manque de visibilité et ces mêmes gens donnent des leçons.